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Vive les vacances !

Depuis que j’ai fait découvrir Dorothée sous acide (plus speed qu’un remix du « Poussin piou » et de « Fais la poule » réunis) au Grognard et qu’il est amoureux d’elle (« Elle est beeeeeelle !!! », « Si tu l’diiiiiiiiiis… Eurk », « Quoi, tu la trouves pas jolie ???!!! » – regard assassin et ton de Djihadiste, « Ben si bien sûr… Eurk »), j’ai mal au cul. Me suis assise sur des principes ? Suis-je constipée au troisième degré après avoir bouffé sur un repas une salade de riz suivie d’une paëlla et d’un riz au lait en dessert ? Je vous laisse juge.

Dorothée chantait « Vive les vacances » (je ne vous mets pas le clip, je préfère partager avec vous, ci-dessus, un extrait du nouvel album de Lisa Ekdhal parce qu’elle vient du froid, qu’il fait froid et que j’envoie ainsi des bonnes ondes wifi à mon Légionnaire quant à l’achat de ce CD). Ce sont les vacances d’hiver ce soir. Donc vive les vacances ! (tout se tient)

J’adore me réjouir systématiquement des vacances qui approchent , de mon Légio et des enfants pour moi seule, seuls à moi et systématiquement aussi regretter rapidement cet enthousiasme débordant de naïveté et de tu-retiens-décidément-jamais-rien-de-tes-erreurs-passées-ma-grande (ne me dites pas que mes deux petits garçons pourraient jouer ensemble sagement à la poupée sans tout ce construit social autour de l’identité sinon je vous les envoie en stage commando. On va rire. Ah, je vous préviens, soyez pas surpris lors de leur séjour, ils aiment bien faire double pipi dans la cuvette des chiottes, comprendre pisser ensemble.). Il me reste encore quelques heures pour me réjouir, n’imaginer que des bisous et des chocolats partagés (tu me donnes un Kinder, je te file un bout de feuille de lasagne en échange), des rires sonores et des yeux pétillants. Pas d’excitation intempestive debout d’une chaise (Ze suis Superman, ze saute et ze vooooole !!!) puis la gueule par terre. Pas de hurlements, de baffes, de coups de pied, de pincements, de doigts dans l’oeil, de jets de Playmo sur la tête, de bousculades ; j’arrête ça me déprime. Je crois que ça déprime aussi mon voisin du dessous.

Pourtant ils sont drôles, ces deux-là (plutôt séparément en fait). Le Grognard qui me sort hier soir après avoir patienté deux secondes sur le palier que je lui ouvre la porte d’entrée : « Ben alors, je vais pas rester à attendre 107 ans ! Je suis pas un chien de garde !!! ». Le Petit Poilu (ou Choupinet ou Scouminou) qui me répète : « Ze veux venir avec toi parce que ze te t’aime… » ou « Tu me manges pour de faux parce que ze veux pas que ze meure ». Le Grognard qui répond à ma question « Tu veux devenir écrivain ? » par « Tu veux dire quelqu’un qui écrit des livres ? » (non, je voulais dire proxénète ou gogo dancer). Parce qu’il écrit des bouquins, et des trucs qui expliquent la vie, mon fils, la preuve (faut cliquer sur les numéros, désolée). Dans 10 ans, il sera blogueur.

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La prochaine fois, je vous mets les photos de ses oeuvres en terre cuite ou de ses sculptures en Légo , z’inquiétez pas, à la quatrième, j’aurai définitivement lâché les vannes, je posterai sur le beau caca dans le popo.

Voilà, je me demande toujours comment on peut passer du côté obscur de l’amour avec ces petits bonshommes, comment on peut devenir aussi mou du coeur bien que ce ne soit pas tous les jours faciles, comment ça m’a donné des ridules de tendresse, comment je grandis grâce à eux dans la quatrième dimension dite « dimension cucul la praline » et grâce aux nouvelles applis sur l’Ipod de Mademoiselle Commandante, ma grande fille qui sera un jour Youtubeuse.

Vive les vacances, passez de joyeuses fêtes, buvez un bon pinard à ma santé et chérissez les vôtres, tout le reste, c’est des conneries, me semble-t-il. Ah et quand même, faites gaffe de pas rester coincés dans la cheminée en imitant le Père Noël, ça arrive, je l’ai vu dans « Gremlins » !

Je vous embrasse, tiens.

Edit : J’ai merdé sur le N°4. C’est rétabli. Vous comprendrez le fin mot de l’histoire. Personnellement, ça m’amuse beaucoup. Mais chacun sait que si je ne ris pas de tout, je m’amuse d’un rien. Non, vous ne le saviez pas ?!

Vivre un drame enceinte

Quand un membre de la famille va mal, c’est toute la famille qui va mal. Quand l’un retient ses larmes après de mauvaises nouvelles, en passant comme un fantôme le visage rouge , c’est toi qui les verses doucement au milieu de la nuit sans pouvoir te contenir.
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Le dimanche en famille

Devant l’éternel gigot
Grand’mère, grand-père, la fille
Tout le monde y va de son sanglot

P’té, heureusement qu’on bouffe pas souvent de l’agneau, ce serait pas bien gai…

Donc j’ai plutôt cuisiné mes boulettes Halal avec des tagliatelle fraîches. J’avais fait une sauce géniale à base d’oignons vin blanc, curry et coulis de tomates. Je leur devais bien ça à la troupe, un repas aussi équilibré et léger que celui de Madame Sarfati vu que j’avais cessé de la ravitailler depuis les grandes vacances.

Et ce jour-là, j’ai eu particulièrement envie aussi de prendre soin de mes mômes. Je sais pas si c’est ce putain de mal de tête qui m’avait enfin quittée le temps d’une journée ou la pluie dehors qui me rendait nostalgique des précieux week-ends où l’on pouvait faire plein de choses ensemble en extérieur, la troupe et moi, toujours est-il que j’acceptai la proposition de Mademoiselle Commandante de faire un jeu de société, juste là après le déjeuner.

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Séance photos chez Beatrix van Gouda

Ce soir, nous irons prendre l’apéritif chez Beatrix van Gouda et son mari professeur Tournesol pour les remercier de nous avoir pris en photos mercredi dans leur jardin et de nous avoir donné de magnifiques chaises ambiance bord de mer du nord (voir photos sur Facebook en date du 06/10) à l’encombrement digne des canapés du Majestic à Cannes (j’imagine).

« Vous en voulez combien de chaises ? », avait demandé ce jour-là Beatrix, « Deux, quatre, six ? ».

« Oh, ben on va prendre les six, c’est gratos. Hein, on va prendre les six, Légio ! Tant que ça débarrasse et que ça peut nous faire plaisir… », avais-je répondu, crédule et gourmande telle France Gall devant une sucette à l’anis.

On a le sentiment d’être dans une brocante de Dunkerque maintenant au Q.G..

Trêve de digressions.

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Mes beaux-parents, ces héros : le cancer, cet ennemi

Le 8 juillet 2010

Je sonne à la porte de ce petit logement de fortune de l’est parisien. Je suis très en avance.

Elle ouvre en s’écriant « Ah, LMJ, tu es déjà là ! ».

Elle semble contente de me voir.

Un vieillard décharné, fripé et chauve, voûté sur sa canne se tient à deux/trois mètres de moi. Je ne savais pas qu’il y aurait de la visite en dehors de la mienne… Je ne dis pas « Bonjour Monsieur ! », j’irai lui serrer la main et me présenter dès que j’aurai pénétré dans l’appartement qu’ont dû louer en urgence mes beaux-parents pour soigner le cancer du poumon et de la hanche de Beau-papa.

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Mon mariage extraordinaire (au sens propre du terme)

Contient de nombreux flashbacks, fais gaffe !

Parmi les choses que l’on peut grandement foirer se trouve son mariage ; j’entends le jour de son mariage.  Ca porte la poisse de s’unir cinquante ans jour pour jour après ses grands-parents maternels…

Comme il plut quelques gouttes en ce 12 juillet, le vieil adage mariage pluvieux, mariage heureux se confirma autant que pastis par temps bleu, pastis délicieux.

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Un dimanche à la campagne

Ou comment occuper sa troupe le 8 novembre quand il pleut des cordes, sans téloche, sans internet et sans lecteur DVD.

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Semi-rentrée virtuelle

Si j’oublie que je viens de faire cramer à l’instant mon coquelet par mon absence de vigilance (on peut pas être dans la salle de bains à se bichonner le gras et à la cantine à surveiller la graisse), ces congés ont un goût tendre.

De tout repos, je n’oserais pas. C’est un peu comme au Camping des Flots Bleus, t’as besoin de vacances après…

Depuis le retour de chez mes parents dans la nuit de jeudi à vendredi, je trie mes souvenirs. Je trie mes souvenirs et mes impressions, mes souvenirs et mes sentiments, mes souvenirs et les quelques soucis familiaux ramenés dans les valoches bondées.

Je pourrais narrer mes aventures extraordinaires dans des contrées sauvagement citadines peuplées d’indigènes en col Claudine bourrées à la rillette, mes courses-poursuites après le Grognard s’essayant à la mosaïque de carafes anciennes, mes stratagèmes pour verser discrètement la piquette avinée dans les pots de fleurs, toutes les nuits où un petit bleu me grimpait dessus.

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Je me fais la belle

Avec le changement d’heure d’été pour l’heure d’hiver et les méduses en plastique fluo pour les grossières Moon Boots, voici venu les temps des rires et des chants des vacances !

Nous quittons notre camp pour séjourner chez mon père et ma mère (ma mère et mon père – pardon maman) que nous n’avons pas vus depuis… depuis longtemps… depuis trop longtemps.

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