Archives du mot-clé belle-maman

Ciao !

(Dis, Gertrude, elle va pas te manquer à toi, LMJ ?)

L’ami(e),

J’ai fait le plein de visites de profs (prof écolo, prof rigolo, prof bon cuistot) en dix jours.

J’ai pris mes rendez-vous santé (kiné, médecin, angéiologue, dentiste, ophtalmo).

J’ai coupé ma frange à la sueur de mon front et je ressemble au choix à Anémone (version Légio)/Francis Cabrel (version Mademoiselle Commandante)/Sonia Rykiel (Putain de merde, c’est tout à fait ça…). Heureusement Flash Mac Queen n’a pas de cheveux et le Petit Poilu a toujours la bouche pleine pour parler.

Je me suis arrêtée de tenir ce journal en tout et pour tout cinq jours pendant mon congé maternité (qui touche du reste à sa fin), le temps d’un aller-retour à l’hôpital.

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J’ai bobo à mon dos – partie 1 : les faits

Il y a deux semaines…

Mercredi 27 avril 2011

A 19h00 je me réfugie dans ma chambrée pour donner la énième tétée de la journée au Petit Poilu. Ca m’évite d’entendre constamment « Il a encore faim ??? Pourtant il a bien bu tout à l’heure ! » par Belle-maman, soixante-et-onze ans, ancienne biberonnante, préparant le dîner après avoir repassé le linge, experte en lactation à ses heures perdues.

Ca pue le remake de La bonne, la brue et le truand.

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L’un avec l’autre. Et l’autre avec l’un ?

Avoir Belle-maman en vacances dans le camp, ça promettait de suite de belles sorties en famille vu que la Jeep Sikings comprend cinq places et que nous étions six personnes…

De ce fait, il fallait toujours laisser au moins quelqu’un en solitaire au QG, en évitant le Grognard (il aurait bouffé tout le chocolat) ou le Petit Poilu (il aurait fumé toutes les Craven A). On tirait alors à la courte paille entre Belle-Maman, Mademoiselle Commandante et moi qui passerait en quartier d’isolement, mon Légionnaire ayant été désigné chauffeur d’office.

Hier, le Grognard préfère ne pas venir avec nous faire des courses (comme acheter en urgence des serviettes hygiéniques au super – si, un jour je n’aurai plus de lochies, j’y crois) ; sa frangine a été désignée cette fois pour être le maillon faible.

Mais le Grognard, sûr de sa décision de mater plutôt un DVD que d’accompagner les vieux, est inquiet quand même…

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Les pieds dans l’eau

L’ami(e),

Par une décision de dernière minute, la troupe et moi sommes en vacances pour quelques jours chez Belle-maman et Beau-papa. Mais pour la première fois sans Belle-maman et Beau-papa. Beau-papa a décidé de s’offrir pour ses soixante-dix piges un stage de rajeunissement « Calvitie accélérée » à la capitale because c’était le plus âgé de la famille à ne pas être encore à moitié chauve. Ca le complexait. Ces grands malades, ils nous feront toujours mourir de rire avec leur coquetterie ! Manquerait plus qu’ils nous gâchent notre bonne humeur…

Attends, je me mouche.

[…]

Je sais pas si je vais pas en profiter pour lui chourrer toutes ses boutanches de Saint-Julien à Beau-papa, tiens ! Faut jamais perdre le nord.

Je suis donc sans accès Internet, coupure du reste qui est fréquemment indispensable à la survie de mon couple mais j’ai programmé des billets pour que tu ne t’ennuies pas au boulot et n’éveille pas les soupçons de ton chef quant à ton job gonflant.

Sois sage, je pense à toi, je t’aime bien tu sais !

PS : La semaine prochaine, je donnerai les résultats pour le concours CCO, le bureau de change t’envoyant tes devises à domicile. Ils seront indiqués en édit de l’article concerné.

Je me motive pour les fêtes !

1. Nous avons fait le sapin mercredi 9 et il ressemble pas à une vieille prostituée.

(NDLR : Je vis pas dans un chalet.)

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Une fringue pour faire la bringue

L’heure est grave.

Je pars vendredi soir en week-end à six cents bornes du Q.G.. Six cents bornes pour deux jours, on est des rebelles, mon Légionnaire et moi.

C’est-à-dire que nous n’avions pas trop le choix. On est les rebelles que l’on peut.

Cette année, c’est sommet chez belle-maman pour ses soixante-dix ans (real happy birthday aujourd’hui). Une fête surprise dont elle ne sera pas au courant à travers ce journal puisque belle-maman en est encore à chercher comment on supprime les derniers appels sur son portable. Belle-maman, je ne suis pas persuadée qu’elle connaisse l’internet. Je pense qu’elle le confond avec une chaîne de grande distribution discount parallèle à celle des Mousquetaires, comme elle croit qu’un satyre la poursuit non stop sur Bouygues  Telecom avec une abréviation de « Sans Mon Slip ». Mon beauf’ dit qu’elle répond jamais à ses SMS…

Enfin, je dis ça, je dis rien. On sait ni quel degré de technologie j’aurai atteint dans 35 ans, ni si mon composite dentaire aura tenu jusque là (Monsieur Fluor m’a prévenue que c’est hyper fragile).

L’heure est grave. De nombreux invités éparpillés aux quatre coins de la France et faisant comme nous un déplacement à te casser une jeune dépucelée, dont mes gentilles belles-sœurs que j’aime tant car elles sont belles, intelligentes, spirituelles etc. – mes belles-sœurs en revanche savent très bien se servir de l’outil informatique  – seront là.

L’heure est grave. Qu’est-ce que je vais me mettre sur le dos ?

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