L’heure est grave.
Je pars vendredi soir en week-end à six cents bornes du Q.G.. Six cents bornes pour deux jours, on est des rebelles, mon Légionnaire et moi.
C’est-à-dire que nous n’avions pas trop le choix. On est les rebelles que l’on peut.
Cette année, c’est sommet chez belle-maman pour ses soixante-dix ans (real happy birthday aujourd’hui). Une fête surprise dont elle ne sera pas au courant à travers ce journal puisque belle-maman en est encore à chercher comment on supprime les derniers appels sur son portable. Belle-maman, je ne suis pas persuadée qu’elle connaisse l’internet. Je pense qu’elle le confond avec une chaîne de grande distribution discount parallèle à celle des Mousquetaires, comme elle croit qu’un satyre la poursuit non stop sur Bouygues Telecom avec une abréviation de « Sans Mon Slip ». Mon beauf’ dit qu’elle répond jamais à ses SMS…
Enfin, je dis ça, je dis rien. On sait ni quel degré de technologie j’aurai atteint dans 35 ans, ni si mon composite dentaire aura tenu jusque là (Monsieur Fluor m’a prévenue que c’est hyper fragile).
L’heure est grave. De nombreux invités éparpillés aux quatre coins de la France et faisant comme nous un déplacement à te casser une jeune dépucelée, dont mes gentilles belles-sœurs que j’aime tant car elles sont belles, intelligentes, spirituelles etc. – mes belles-sœurs en revanche savent très bien se servir de l’outil informatique – seront là.
L’heure est grave. Qu’est-ce que je vais me mettre sur le dos ?
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