Dur, mou et dingue est le dernier cap à franchir

Hier soir j’étais en train de comater dans mon bain. Et j’ai regardé mon corps nu dans le machin rond en inox de la baignoire qui doit bien avoir un nom précis. Mais chuis pas plombier (pourtant, j’astique très bien les tuyaux) alors je vois pas pourquoi je me casserais la nénette à apprendre un vocabulaire spécifique qui me donnerait l’air de gagner deux mille euros nets par mois.  J’étais là, en tenue d’Eve, mes grosses gougouttes pendant sur mon ventre, que je savais pas si c’était elles ou ma bedaine qui cachaient mon sexe. Me suis dit : « Tiens, c’est un peu Demi Moore à oilpé dans Vanity Fair ! ». Pis en regardant de plus près mon charisme de cadavre, me suis dit : « Ah non, moi c’est Demi-Morte ! ». More demi-lunes sous les yeux, more teint de momie, more langue pâteuse après deux mimolettes.

La vérité si je mens, c’est que depuis samedi je suis raide KO, HS, avec des fragments de LSD sous le palais qui me font tenir grâce à quelques grammes d’hystérie et de rires gras incontrôlables. Pour le Grognard, c’était pareil, je faisais des rots de bonhomme et je me marrais comme une conne à la moindre blague de Bernard Mabille. Toute seule. Ouais, même pas accompagnée d’un gang de retraités !

J’écris pour laisser une trace dans l’histoire 2.0 au cas où on me retrouverait décomposée, un carré de chocolat aux noisettes Côte d’or moisi dans la main. Je vais pas donner la vie, je vais crever, bouffée de l’intérieur par le petit ver qui se tortille dans tous les sens. C’est plus de mon âge toutes ces conneries…

PS : Vacances à partir de ce soir. Je n’ai absolument aucune idée du temps et de l’énergie que j’aurai pour poster les deux prochaines semaines. Autant je vais publier quotidiennement par envie ou besoin, autant que dalle. Donc en cas d’absence prolongée sur le blog, pas d’inquiétude ! Je te connais : tu te soucies plus de moi que de tes gosses ! Sinon il est aussi possible que je passe sur Facebook.