Les vacances de la Mère Joie

Depuis le 8 juillet, pas un seul jour ne se passe  sans avoir Beau-papa à l’esprit au lever et au coucher.

Il me fallut une bonne semaine pour digérer de ne pas l’avoir reconnu ce midi-là et accepter sa maladie ainsi qu’il ne serait plus jamais comme avant.

Depuis, il a réintégré son domicile et va être suivi là-bas.

Nous sommes partis hier (NDLR : tu vois l’anniv’ sympa que j’ai encore passé sur la route un dimanche…) leur rendre visite pendant deux semaines.

La Méditerranée n’aura pas l’éclat des années passées parce que l’insouciance a fait place à la réalité du destin humain, ce moment où non seulement nos parents se soucient de nous mais aussi où la réciproque devient vraie.

Voir ses parents (ou ses beaux-parents en l’occurrence) décliner, c’est prendre conscience qu’on va les remplacer ; ce que l’on espère le plus tard possible.

Mais je suis malgré tout heureuse d’avoir l’occasion de partager leur quotidien même un peu sombre et leur amener ce que nous avons de plus précieux à offrir : notre famille unie et pleine de vie.

PS : On se retrouve vers la mi-août ; si ça m’est possible, je donnerai des infos sur la page Facebook du blog. Et pour lundi, je t’ai réservé une page pour t’exprimer.

14 commentaires sur « Les vacances de la Mère Joie »

  1. Pas facile, c’est sûr. Mais c’est certainement important pour tout le monde. Je souhaite que vous arriviez tout de même à profiter de jolis instants pendant ces deux semaines ailleurs. Bises à tout le QG.

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  2. Devant chez moi, j’ai la Méditerranée aussi…
    Trouvez le temps de vous retrouver et nous, on ramasse le courrier, faudrait pas qu’il s’entasse.
    PS: les plantes vertes ont crevé.

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  3. Bonne route à la famille Mère Joie. bizarrement, ce sont ces moments de partage ci ( ceux qu’on craint être les derniers) dans les moments difficile, qu’on retient le mieux. Et ce sont aussi ceux qu’on apprécie le plus.

    Profites en bien.

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  4. Ben tu vois, c’est exactement ce qui m’arrive, sauf que là, c’est mon père à moi. Ce que tu décris est vraiment ce que je ressens. Eh oui, rien ne sera plus comme avant. Haut les coeurs !

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