Comme d’ordinaire les mioches se lèvent inopinément.
Je râle. Comme d’ordinaire. Mon Légionnaire se tait. Comme d’ordinaire. « Je suis faible, je le reconnais. », dit-il souvent pour se dédouaner sans aucun complexe de son laxisme.
Ils reviennent , hurlant ; Mademoiselle Commandante un bouclier à la main, poursuivie par le Grognard brandissant une épée en mousse.
« Bon, Fräulein, vous avez fini de manger ou pas ? Parce que si vous avez pas fini de manger, vous revenez de suite à table ! »
Je continue de me débattre seule avec mes derniers principes.
Et personne ne répond.
Le Grognard s’élance alors sur Mademoiselle Commandante, tout rire sadique dehors.
« A l’attaque !!! »
Mon Légionnaire ouvre enfin sa bouche (putride ail-camembert).